Le chat qui n'était pas là (Lilian Jackson Braun)

Publié le par Cthulie-la-Mignonne

J'appréhendais vaguement de relire ce roman, vu que j'ai carrément un mauvais souvenir des derniers opus de la série. Mais bon, je cherchais quelque chose de léger à lire avant de dormir, je n'avais pas d'autre idée (je me rends régulièrement compte à quel point ma propre bibliothèque manque de lectures légères mais agréables), et pas question de tergiverser pendant des heures - le pire moyen pour s'agacer avant d'aller se coucher.

 

 

Le roman débute par un voyage organisé par seize personnes du comté de Moose en Écosse, avec la mort apparemment naturelle de l'une d'entre elles, suivie d'un vol de bijoux. Le voyage, d'ailleurs habilement narré comme rasoir et pénible vu que tout le monde passe la plus grande partie de ses journées dans un minibus, se termine donc tragiquement et plus tôt que prévu. Évidemment, et pour des raisons pas forcément bien logiques, Qwilleran va suspecter un homicide. Mais surtout, en sus de cette enquête qui, comme d'habitude, n'en est pas vraiment une, il va se retrouver harcelé par Melinda Goodwinter (qui était sa petite amie dans je ne sais plus quel(s) roman(s), ce qui remonte à plusieurs années dans la chronologie des personnages), qui va passer son temps à l'asticoter.

 

 

Contrairement à ce que je craignais, l'histoire criminelle se tient relativement bien - c'est pas toujours le cas dans la série ! -, les fausses pistes et rebondissements fonctionnant assez bien. Bon, je passe sur les dons surnaturels félins qui m'ont toujours agacée. Pour le reste, c'est la lecture confortable qu'on en attend, avec sa ville, ses personnages, les petites excentricités de certains.

 

 

Je me plaignais de m'être ennuyée avec la série des Mma Ramotswe, mais on est exactement sur le même type de schéma : une formule de roman policier de pure détente, faite pour les aficionados une fois qu'on a réussi à les accrocher. On marche ou pas, et c'est retrouver ses vieilles habitudes, comme de vieilles bonnes pantoufles, qu'on cherche avant tout. Je comprends très bien qu'on s'ennuie avec ce type de policier, surtout si on prend la série en cours. Le truc, c'est de ne pas en abuser. Pour ma part, ça m'a évité d'aller me coucher avec Virgin Suicides en main - je peux supporter des lectures plus ou moins déprimantes, mais pas trop à la suite, et là, j'avais besoin d'une petite pause...

 

 

 

Publié dans Littérature

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